Connaître les bambous
Les bambous sont des plantes très particulières qu’il n’est toujours facile de comprendre !
Vous trouverez sur cette page des conseils pour prendre soin de votre bambou et surtout le contrôler pour éviter d’être envahis !
Ces techniques sont celles que nous utilisons ici au Jardin de Planbuisson et elles sont très efficaces ; si pour une raison elles ne peuvent être appliquées chez vous, n’hésitez pas à nous contacter pour d’autres conseils.
Cliquez sur les liens pour les télécharger en format PDF
Pour commencer, voici une présentation générale des bambous (version bilingue français/anglais), cliquer ici
Ensuite, il est indispensable de comprendre comment pousse un bambou :
Structure et formation d’un canne de bambou version française – PDF
Structure et formation d’un canne de bambou version bilingue français/anglais – PDF
Un seul plant de bambou finit par former un bosquet :
L’incroyable croissance des bambous version française – PDF
L’incroyable croissance des bambous version bilingue français/anglais -PDF
La distinction entre bambou « traçant » (envahissant) et « non-traçant » (non envahissant) :
Les bambous non-traçants version française – PDF
Les bambous non-traçants version bilingue français/anglais – PDF
La floraison particulière des bambous
La floraison des bambous version française – PDF
La floraison des bambous version bilingue français/anglais – PDF
Voici maintenant quelques techniques pour les retenir et les entretenir :
Retenir et entretenir un bambou version française – PDF
Retenir et entretenir un bambou version bilingue français/anglais – PDF
Explications concernant la barrière anti-rhizomes (BAR)
Barrière anti-rhizomes version française – PDF
Barrière anti-rhizomes version bilingue français/anglais – PDF
LA CULTURE DES BAMBOUS
La culture en pleine terre
LA PLANTATION
Vous pouvez consulter notre notice de plantation dans la page Pépinière
Dans le cas de bambous traçants, comme on souhaite que les rhizomes se développent et colonise le terrain, il est intéressant de bien décompacter la zone voulue, puis de bien pailler pour maintenir la terre fraîche et meuble afin d’attirer les rhizomes.
LE SOL
Contrairement à une idée reçue, les bambous n’ont pas besoin d’un sol humide. Bien au contraire, n’étant pas des plantes aquatiques, ils sont incapables de respirer sous l’eau et pourriront dès la 1ère année dans un sol gorgé d’eau.
Le sol idéal pour les bambous est une terre riche, légère, et fraîche (mais sans eau stagnante) . Cependant, les bambous sont des végétaux très robustes qui pousseront très bien quelle que soit la nature de votre terre.
Il est tout de même souhaitable de les aider dans certains sols un peu ‘difficiles’ :
-sols sableux : très drainants, ils retiennent mal l’eau et les éléments nutritifs, ce qui les rend pauvres en nourriture => apporter à la plantation le plus possible de matière organique sous forme de terreau universel, compost, terre végétale…qui permettront de retenir l’eau et la nourriture. L’idéal est le fumier, qui apportera beaucoup d’azote en plus de la matière organique : s’il est minéralisé (vieux de 2-3 ans et bien sec) vous pouvez l’incorporer directement dans le sol ; s’il est frais, épandez-le en surface sur 10cm. Puis recouvrez abondamment de paille, tonte de gazon etc. sur 20 cm.
–sols argileux : très compacts l’été lorsqu’il fait chaud, très humides et asphyxiants l’hiver lorsqu’ils sont gorgés d’eau =>on préconise en général d’apporter des éléments grossiers type gravier, sable etc.pour aérer mais à moins d’en apporter des quantités très importantes, l’argile aura vite fait de les assimiler avec un bénéfice très faible à long terme…on préférera avoir recours au paillage systématiquement (voir ci-dessous). Lors de la plantation, pour éviter que les racines de la jeune plante ne pourrissent dès le 1er hiver, planter sur une butte peu élevée (20-30cm) et assez large (diamètre 50cm).
-sols minces : la plupart des bambous se contenteront d’un volume de terre restreint, à condition de bien l’enrichir et d’arroser suffisamment, excepté les bambous géants qui auront besoin d’un minimum de 40-50cm de bonne terre pour bien se développer.
LE PAILLAGE
Ce terme désigne le fait de couvrir le sol de matière organique, l’idéal étant la paille. Il était autrefois pratiqué surtout pour protéger la souche des plantes (c’est à dire la partie enterrée) contre le froid : la paille emprisonne en effet l’air qui est le meilleur isolant.
Le paillage est devenu indispensable à toute plantation :
- il protège le sol non seulement du froid, mais également de la sécheresse de l’été en évitant l’évaporation de l’eau en surface et permet donc de limiter les arrosages
- cette protection évite de surcroît la germination de plantes indésirables et limite le désherbage
- enfin, la dégradation de cette matière organique par les micro organismes du sol et les vers de terre enrichira peu à peu le sol et apportera de la nourriture à la plante ainsi paillée.
Amélioration des sols
Le paillage enrichira progressivement les sols sableux, pauvres, et permettra de retenir l’eau de ces sols très drainants.
Il permettra de conserver l’humidité l’été et préviendra le compactage des sols argileux, tout en leur apportant de la matière organique qui les aérera et les rendra moins asphyxiants l’hiver.
Les meilleurs matériaux pouvant servir de paillage :
- la paille agricole
- le broyat de déchets verts, par exemple le BRF (bois raméal fragmenté)
- la tonte de gazon (plus fine, elle se décompose plus vite et doit donc être remise plusieurs fois par an contre une seule fois pour la paille agricole et le BRF)
On trouve également maintenant assez facilement en jardinerie divers matériaux de paillage. Préférez toujours les matériaux fins qui constitueront une protection bien plus efficace, type fibre de bois, paille de Miscanthus, fibre de coco, de lin, de chanvre etc. (évitez les paillage grossiers type écorces de pin, morceaux de coco etc. qui se décomposent mal et nourrissent donc moins le sol, ne font pas une couche hermétique et sont donc moins efficaces contre l’évaporation de l’eau et la prolifération des mauvaises herbes).
LES ARROSAGES
Principes généraux :
– Mieux vaut arroser peu souvent mais abondamment (sauf sols sableux) que peu et tous les jours : en arrosant tous les jours les plantes deviennent paresseuses et ne font que peu de racines car elles n’ont pas besoin d’aller chercher l’eau : à la première sécheresse, elles seront incapables de faire face toutes seules. Au contraire, un arrosage abondant invitera les plantes à aller chercher l’eau plus profondément une fois qu’elles auront absorbé l’eau se trouvant à proximité, favorisant la fabrication de longues racines.
Cas particuliers des sols sableux et/ou drainants : faire des arrosages lents et répétés car ces sols ne retiennent pas l’eau.
– Ne pas arroser au ras de la plante uniquement, mais élargir l’arrosage pour inviter les racines à coloniser le terrain.
La pluie
Comment savoir si la pluie a arrosé vos plantes ? Achetez dans le commerce un pluviomètre (facile à trouver et très bon marché) qui mesurera la quantité d’eau tombée du ciel, en mm ; 1mm=1 litre d’eau au m².
En dessous de 10mm, ne considérez pas cela comme un arrosage car l’eau n’a pas été suffisante pour pénétrer la terre jusqu’aux racines !
Fréquence d’arrosage
– Pendant 15 jours après la plantation : 2 arrosages/semaine, sauf s’il pleut beaucoup (ne vous laissez pas abuser par les petites pluies, qui ne pénètrent guère, vérifiez votre pluviomètre !)
– Puis un arrosage/semaine pendant toute la période de végétation, jusqu’en octobre par exemple (plus longtemps en climat méditerranéen)
– Poursuive ce rythme d’arrosage pendant 2-3 ans minimum.
– Puis maintenir 1 arrosage/semaine en période sèche les années suivantes.
Sur et sous arrosage
Il n’est pas toujours facile de bien doser l’arrosage. D’autant qu’il dépend directement du type de sol. Voici quelques signes:
–manque d’eau => la tête des jeunes pousses, et les feuilles les plus grandes se flétrissent ; dans le cas des bambous (et des autres graminées), les feuilles s’enroulent sur elles-mêmes (voir photos ci-dessous) ; phénomène fréquent en sol sableux qui ne retiennent pas l’eau et l’été dans les sols argileux non paillés. (Attention avec certains bambous non-tracants qui enroulent leurs feuilles au contact du soleil mais qui n’ont pas forcément soif, dans ce cas contrôler l’humidité de la terre).
–trop d’eau => les pointes des feuilles deviennent marrons (voir photos ci-dessous). Rare mais possible en sol sableux, très fréquent en sols argileux, surtout l’hiver !
A noter qu’il sera toujours plus facile pour une plante de se remettre d’un manque d’eau (s’il n’est pas trop sévère et prolongé) que d’un excès d’eau qui provoque le pourrissement des racines !
LES ENGRAIS
Principes généraux
– Les engrais sont des apports nutritifs principalement en azote (N), phosphore (P) et potassium (K). Sur les boîtes d’engrais, on trouve toujours 3 nombres qui correspondent à la quantité de ces éléments que ces engrais contiennent, exprimés en pourcentage N.P.K (voir photo dans la partie La culture en pot):
par ex : engrais 8.10.20 = 8% d’azote, 10% de phosphore et 20% de potassium
– L’azote est utilisé par les plantes pour tout ce qui est « vert » : les feuilles, les branches…elles en consomment donc beaucoup surtout au printemps.
– Le phosphore agit plus particulièrement dans les parties souterraines (enracinement, rhizomes) et aide la plante à résister aux maladies.
– Le potassium pour la consolidation de la plante, sa fructification ; elle rend la plante plus résistante, notamment au froid.
Les engrais chimiques sont beaucoup plus fortement dosés, il faut donc en mettre moins. Pour les bambous, ces engrais conviennent parfaitement car ce sont des plantes exigeantes en nourriture (surtout les géants).
Dans tous les cas, ils sont à utiliser avec parcimonie au début, car une plante jeune n’a pas de grande capacité d’absorption ; il faudra attendre qu’elle développe son système racinaire. Inutile donc de mettre beaucoup d’engrais sur une petite plante. Ensuite, mettre de l’engrais signifie arroser beaucoup car une plante a toujours besoin d’eau pour fabriquer de nouvelles pousses (attention avec les engrais chimiques qui risquent de brûler les racines s’ils ne sont pas dilués par des arrosages conséquents).
L’engrais et les bambous
Au printemps, tous les ans, les bambous fabriquent leur nouvelles cannes ; à cette période, ils ont besoin de beaucoup d’azote (N). L’azote se trouve sous forme organique : fumier, sang de bœuf séché, corne broyée…ou chimique (N). Nous préconisons 3 apports raisonnables en surface, entre le 15 février et le 15 juin, d’engrais à forte dominante azoté, par ex engrais gazon « coup de fouet » (19.9.9, ou 20.5.8…) ou même Ammonitrate qui est de l’azote pur (30.0.0 par ex.) ou mieux, recouvrir votre bambou de fumier qui lui apportera de l’azote à chaque pluie et enrichira durablement votre sol.
Fin d’été : dès que les nouvelles pousses ont fabriqué leurs branches et leurs feuilles, elles renvoient l’énergie à la souche qui se met à produire de nouveaux rhizomes ; les bambous ont à cette période besoin de phosphore (P) et de potassium (K). Faire un apport d’engrais 6.15.25 ou 4.20.20 etc. dès la 2ème moitié de l’été vers le 15 août ; renouveler éventuellement une fois 1 mois plus tard vers le 15 septembre.
On ajoutera de la silice, dont le bambou est friand, du type Agrosil (se trouve dans le commerce)
L’EXPOSITION
L’exposition (soleil, ombre, mi-ombre) influe grandement sur l’aspect des bambous. En plein soleil, leur port est plus compact, leurs feuilles sont plus petites et plus claires. A l’ombre, ils montent beaucoup plus vite, leurs feuilles sont plus grandes et plus foncées, et leur port beaucoup plus souple voir pleureur chez certaines variétés.
Les bambous qui font de grosses cannes, type Phyllostachys, vont avoir besoin de chaleur pour se développer rapidement, le soleil leur conviendra parfaitement à condition de ne pas manquer d’eau. En climat très chaud et sec et par manque d’eau, ils resteront petits, avec un feuillage clairsemé et des feuilles jaunâtres.
En revanche, beaucoup de variétés, même si elles peuvent pousser en plein soleil si l’arrosage ne fait pas défaut, préfèreront une exposition mi-ombragée et fraîche. C’est le cas de la grande majorité des Fargesias (bambous non-traçants), des Yushanias et des bambous à grandes feuilles (Sasa, Indocalamus…)
La culture en pot
La culture de plantes en pot est toujours délicate. En pleine terre, les conditions environnementales s’équilibrent -eau, nourriture, chaleur, humidité, froid. En pot, la plante n’a qu’un volume de racines limitée et n’a pas la possibilité de s’adapter, ce sera à vous de surveiller ces facteurs dans cet environnement “artificiel”.
Les bambous en pots
Nous conseillons uniquement la culture en pots des bambous non-traçants, car leurs rhizomes courts leurs permettent de se contenter d’un volume de terre restreint, et ils peuvent vivre plusieurs années en bonne santé avec un peu de soin. De plus, une fois qu’ils auront rempli leur pot, c’est à dire quand les nouvelles tiges pousseront contre la paroi, ils seront faciles à dépoter et à diviser : coupez-les en 2 ou 4 morceaux avec une bonne scie égoïne ; vous disposerez alors de plusieurs bambous, remettez la partie la plus forte dans son pot, et vous êtes repartis pour plusieurs années. Vous pouvez mettre les autres parties dans d’autres pots, ou les planter, les offrir….
Il est plus compliqué d’y cultiver les bambous traçants car leurs long rhizomes auront vite fait le tour du pot, remplaçant rapidement la terre par un enchevêtrement de rhizomes et de racines. Même si cela reste possible, ce type de bambou va “s’ennuyer” et son aspect va vite se dégrader (feuilles jaunâtres, peu de feuillage…). Ils sont difficiles à dépoter car les rhizomes poussent et déforment le pot rapidement, et à diviser également car les rhizomes sont inextricablement emmêlés.
Le substrat
Un substrat de qualité est primordial. Nous recommandons d’acheter du terreau universel avec engrais (évitez les premiers prix). Regardez la composition, il devra également contenir de la tourbe. La tourbe se compose de filaments très fins qui agissent comme une éponge au contact de l’eau : elle retiendra ainsi l’eau que vous apporterez par l’arrosage, laissant le temps à la plante de boire. Problème de la tourbe : elle est difficile à réhumecter une fois complètement sèche.
Pour éviter que cela ne se produise, et pour favoriser sa réhumidification, mélanger avec de la pouzzolane.
La pouzzolane est une roche volcanique poreuse (très bon marché et facile à trouver en sac) qui a de multiples usages. Elle peut par exemple servir de paillage dans les massifs. Dans le cas qui nous intéresse, son intérêt est triple :
- elle permet d’aérer le substrat, et facilite la croissance des racines
- son caractère poreux va d’une part emmagasiner l’air, permettant aux racines de respirer, mais retiendra également l’eau
- elle libère des sels minéraux qui nourriront la plante
Nous vous conseillons de faire un mélange 2/3 de terreau 1/3 de pouzzolane.
Pour mettre votre bambou (ou tout autre plante) en pot, procédez comme suit :
- préparez votre pot, soucoupe (pour voir l’utilité d’une soucoupe consulter la rubrique “L’arrosage” ci-dessous), mélange de terreau + pouzzolane, et sac de pouzzolane
- positionnez le pot dans sa soucoupe et verser plusieurs centimètres de pouzzolane au fond du pot, à hauteur de la soucoupe
- versez votre mélange terreau + pouzzolane dans le pot, en le tassant, jusqu’à environ 10cm en dessous du haut du pot
- faites un trou dans le substrat, placez-y le bambou, et rebouchez en tassant bien
- arrosez avec une pomme d’arrosage la plus fine possible
- recouvrez de 4-5cm de pouzzolane qui empêcheront l’eau de s’évaporer par le haut, et les plantes indésirées de se semer dans votre substrat.
L’arrosage
Nous retrouvons ici les mêmes risques qu’avec la culture en pleine terre, mais encore plus accentués.
En cas de forte chaleur, l’eau contenue dans le pot va disparaître à toute vitesse car la plante, qui n’a pas les racines protégées dans la terre, va avoir beaucoup plus chaud et donc boire beaucoup plus que si elle était plantée ; et l’eau contenue dans le pot va de plus rapidement s’évaporer avec la chaleur.
Il est donc important dans ces périodes de contrôler la sècheresse du substrat très régulièrement :
- soit en touchant le substrat en grattant un peu à quelques cm sous la surface
- en levant le pot (un pot très léger est un pot sec)
- en observant le flétrissement de la plante ou l’enroulement des feuilles du bambou.
L’arrosage des pots doit se faire avec une pomme d’arrosage la plus fine possible, en versant l’eau lentement et progressivement pour que le terreau ait le temps de l’absorber et de la retenir. Lorsqu’on arrose trop vite, l’eau se fraye un passage au plus facile créant des mini tunnels par où elle dégouline sans humidifier le pot !
Afin de retenir l’eau et de permettre à la plante de boire, il est recommandé d’installer une soucoupe sous le pot, et de remplir le fond du pot de pouzzolane à hauteur de la soucoupe. En arrosant, laisser la soucoupe se remplir. Elle constituera une réserve d’eau disponible pour la plante. Lorsqu’elle se vide, laissez la un ou deux jours avant de la remplir à nouveau : ne jamais laisser de l’eau stagnante. Cette soucoupe sera bien évidemment à retirer l’hiver si le pot reste dehors ; une autre solution consiste à percer la soucoupe pour que l’eau s’écoule l’hiver et y mettre un bouchon l’été ou quand il fait chaud (par exemple si le pot est lourd et la soucoupe difficile à retirer).
Il n’est pas bon non plus de maintenir un terreau toujours humide en arrosant tous les jours car, saturé d’eau, il risque de faire pourrir les racines de la plante ou du bambou. Il y a une différence entre “frais” et “humide”: la différence peut paraître subtile, mais elle est importante.
Lorsque vous arrosez vos bambous en pots, n’hésitez pas à leur mouiller également le feuillage, ils apprécient grandement !
L’engrais
Choisissez un engrais complet et équilibré (du style 15.10.12) à libération lente pour que votre bambou ait à manger toute l’année.
Les engrais existent sous différentes formes : granulés, poudre, liquide, bâtonnets…peu importe la forme que vous choisirez, reportez-vous aux instructions sur l’emballage pour la méthode d’application et surtout les quantités en fonction de la taille de votre pot.
L’exposition
L’exposition plein soleil pour une plante en pot est une situation brûlante qui demande une surveillance soutenue, en particulier l’arrosage.
Dans certaines pépinières, même les plantes qui affectionnent le plein soleil en pleine terre bénéficient d’une ombre légère lorsqu’elles sont produites et élevées en pots : on appelle ces structures des ombrières.
Donc si vous pouvez offrir quelques heures de répit à vos plantes avec de l’ombre, elles ne s’en porteront que mieux. Dans le cas contraire, il faudra qu’elles comptent sur votre vigilance pour ne pas trop souffrir et avoir bel aspect, c’est à dire beaucoup de feuilles bien vertes dans le cas des bambous !
Bonne culture !